Bénin : Rentrée scolaire à La Salle Akassato
« Bonjour mon Frère », « bonjour ma Sœur », « monsieur, bonjour »… C’est par ces salutations distinctives et pleines de joie de se retrouver, mais aussi mélangées de peur de recommencer une nouvelle année, que l’on pouvait facilement se faire une idée que l’ouverture des salles de classe a eu lieu au pays de Talon. Eh oui ! « Au royaume » d’Akassato, que c’est intéressant et émouvant de voir nos élèves, les nouveaux « apeurés » à côté de leurs parents et les anciens se montrer très excités et enthousiastes.
En effet, ce démarrage de la nouvelle année a été pour les uns un moment de renouveler leur passion du métier d’enseignant et évidemment de celui de l’élève. Quel beau métier que celui d’éduquer ! A ce rendez-vous du donner et du recevoir où l’on lisait toutes les couleurs sur les tenues, tous, parents comme visiteurs, enseignants comme élèves, ne s’attendaient qu’à un évènement peu ou plutôt moins célébré ailleurs, mais qui occupe une large place dans les écoles lasalliennes, et dont tout le monde se fait déjà l’idée de son importance au début d’une nouvelle année scolaire : la remise des prix aux meilleurs élèves et la bourse d’étude à chaque premier de classe. Dans son discours d’ouverture de l’année, le Directeur Général, F. Rodrigue TOEPPEN a souhaité la bienvenue à tous les élèves, les enseignants et les parents et à tous les amis de La Salle qui y étaient présents. Il a en outre félicité particulièrement la première promotion des bacheliers pour leur travail très satisfaisant. Il n’a manqué d’inviter les nouveaux candidats aux différents examens, notamment ceux aux BAC à mettre « la discipline et la rigueur au service de l’excellence », paroles retenues comme thème de l’année.
L’éducation est le bien le plus précieux auquel tous les hommes doivent avoir accès et nul n’en fait un doute. C’est elle qui offre la possibilité de connaissance sur les choses. C’est elle qui aide à l’acquisition des bonnes attitudes et des comportements adéquats que la société réclame de chaque homme. N’est-ce pas là qu’elle est un droit fondamental pour tout homme ? Justement, Hugo n’en pense pas moins lorsqu’il soutient que « chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Qu’est-ce qui peut être une fierté d’un éducateur, n’est-ce pas que celui qu’il éduque devienne homme et aborde avec réalisme la question de la vie ? Pour les Frères et leurs collaborateurs, éduquer un enfant, c’est le conduire sur le chemin du bonheur et c’est leur sérieux dans ce métier d’éducateur qui fait la joie des parents. L’éducation est une passion qui se renouvelle.
Frère TANWOUNE Séverin
District du Golfe du Bénin